Un article publié dans “La vie parisienne” du 9 février 1918, sous le titre “Prédications alimentaires” :
“Jadis, les curés de campagne donnaient le dimanche, à la grand-messe, des conseils moraux à leurs ouailles. A Vendémian (Hérault), pays natal de notre nouveau préfet de police, chaque dimanche, monte en chaire et annonce qu’il vendra cette semaine des haricots, des figues ou du lard fumé à des prix très avantageux.
Car M. le curé fait venir des marchandises à prix de gros et les cède à ses paroissiens : il essaie d’enrayer ainsi la cherté de la vie dans son village. Et le prône d’antan a pris un tour plus pratique”.